MIHARU
Hey, on se serait pas vu quelque part?
TELL ME ABOUT YOU...
✘ Nom: Katame✘ Prénom: Miharu✘ Sexe : Masculin✘ Age : 17 ans ✘ Profession : Champion d'art martiaux et étudiant✘ Nationalité : Japonais✘ Passion(s) ? Lire.✘ Description physique:
Mon physique ? C’est une blague de mauvais gout ça ! Je plaisante, je le prends pas mal. Mais comment vous voulez que je puisse me décrire ? J’ai pas vu ma tête depuis 10 ans et c’est pareil pour mon style vestimentaire. Bon ok je pourrai demander de l’aide à quelqu’un pour savoir, mais comment être certain qu’il se foutra pas de moi ? Je vais vous dire ce dont je me souviens et vous ferez avec.Quand j’étais petit, j’avais les cheveux noirs comme tout japonais qui se respecte, mais par contre, j’avais les yeux clair, comme quoi quelque part dans la famille y avait eu un non japonais, hé bien c’est moi qui héritais de son gêne couleur… Mais ça me rendais particulier et j’aimais ça. Avec les années, comme tout jeune de mon âge, j’ai eu envie de changer ma couleur de cheveux. Etant aveugle, j’ai dû me fier à ce que pouvaient me dire les autres, et il paraitrait, d’avis général, que j’aurais les cheveux grisés… Me demandez pas comment ils ont pu faire, j’en sais strictement rien. Mais comme je me vois pas, je m’en fiche. Avec le temps, j’ai aussi laissé pousser mes cheveux, ça, j’ai pas besoin de le voir pour le savoir. Ah oui! y a une particularité à ma tenue, je porte souvent un bandeau sur les yeux, mais me demandez pas sa couleur par contre. ✘ Personnalité:
Niveau caractère, j’aime rire, déconner, ma cécité n’est pas vraiment un problème pour moi et je suis même le premier à faire des blagues dessus, ce qui en mets plus d’un mal à l’aise. J’ai pas peur de dire haut et fort ce que je pense et tant pis si ça plait pas, le résultat est le même pour moi. Je me fiche du physique des autres, ne pouvant pas le voir, et ne me fie qu’à mes sens pour savoir si les gens que je fréquente en valent le coup. Je suis capable de détecter le mensonge en entendant les battements d’un cœur qui s’accélère, donc inutile de me prendre pour un con ou de me faire de la lèche, je le saurai tout de suite.J’ai un caractère bien trempé et n’aie pas froid aux yeux. |
If they find your body at all...
Mon histoire hein… D’accord, mais je vous préviens qu’elle a rien de spécial du tout. Je suis né à Tokyo, au Japon, j’y ai grandi et j’y vécu quelques années.
Enfant, j’étais une véritable pile électrique, je ne tenais jamais en place ce qui épuisait mes parents. Un beau jour, à bout de nerfs, mon père décida de m’inscrire à un cours de Judo en ville, il s’était mis en tête que ça m’aiderait à canaliser toute mon énergie en trop, et il n’avait pas tort. J’ai découverts que j’aimais ça, pire, ça devenait une véritable passion. Quand j’eus dépassé les autres élèves de mon cours, mon sen’sei proposa à mes parents de m’inscrire dans un véritable dojo, selon lui j’avais un grand potentiel dans ce domaine, et j’étais pas le dernier à râler pour y aller. A l’âge de 7 ans, je me qualifiais pour les tournois junior et j’arrivais à monter jusqu’en national, j’étais tellement fière et mes parents l’étaient aussi. Seulement voilà, ce jour-là, lors des finales, ma vie bascula et ce, pour toujours.
Le gamin contre qui j’allais me battre avait un grand frère, une sorte de voyou, racaille, bref un type pas fréquentable qui s’était mis en tête de faire gagner son frangin et ce, peu importe les moyens. Alors que j’étais seul dans le vestiaire, le gars me tomba dessus et me roua de coups. Bien entendu, je m’étais défendu comme je le pouvais, mais je ne faisais clairement pas le poids. Il m’attrapa par les cheveux et me fracassa la tête sur le sol froid, avant de partir. J’étais toujours étendu sur le sol, sonné, et je ne comprenais pas pourquoi ma vue se brouillait petit à petit. Sans un regard en arrière, je vis sa silhouette floue s’éloigner et disparaitre de mon champ de vision. Je voyais de moins en moins bien, plus le temps passait et plus les formes devenaient floues, vagues. Quand enfin j’entendis des voix familières non loin de moi, j’étais plongé dans le noir, paniqué, meurtri, blessé et brisé.
Entre ce moment et celui où je me réveillais à l’hôpital, je n’ai aucun souvenir. Je ne sais pas si j’étais conscient ou non, le trou noir. Mais quand je me réveillais sur ce lit d’hôpital logiquement blanc, je ne voyais rien, le noir complet. Mon premier reflex fut de chercher si je ne portais pas un bandeau et, malheureusement non, je n’en portais pas. Le second fut de me frotter vigoureusement les yeux jusqu’à avoir mal, mais toujours rien. Pris de panique, je me levais du lit, mais n’y voyant rien, je m’emmêlais dans les fils et câbles qui me reliaient à divers appareils et perfusion, en en arrachant certains au passage, et je tombais lourdement sur le sol. Alerté par les bruits, j’entendis des pas précipités venir dans ma direction et la voix de mes parents qui tentaient de me calmer, mais j’étais terrifié.
Quand je fus calmé et recouché, le médecin vint expliquer la situation à mes parents. J’étais trop jeune pour comprendre, mais j’appris par la suite que j’avais perdu la vue suite à un traumatisme crânien.
Au début, j’eus beaucoup de mal à m’en sortir. Être plongé dans le noir permanent, c’était la chose la plus horrible qui pouvait m’arriver. Je dus apprendre le braille, mais ça non plus j’aimais pas. Ce que je voulais, c’était sortir, reprendre la compétition, mais ma mère refusait de me laisser sortir.
Je devenais fou, coincé entre ces quatre murs qu’étaient ma maison, et finalement, ce fût mon père qui m’aida en convainquant ma mère que je pouvais y arriver.
Je repris l’entrainement, difficilement, mais j’y arrivais petit à petit. Je devais oublier tout ce que j’avais appris jusqu’à maintenant, je devais ouvrir tous mes autres, ressentir les déplacements d’air, entendre le moindre mouvement de mon adversaire. Inutile de dire que j’étais loin d’y arriver du premier coup, au contraire, je mis même des années à y arriver. Mais une fois que ce fut fait, je me sentais à nouveau libre, vivant.
J’avais 10 ans quand je repris la compétition, mais je refusais de concourir avec d’autres handicapés, je voulais leur montrer à tous que rien ne m’avait abattu et qu’avec ou sans vue, j’étais resté le meilleur. Les régionaux, nationaux, tout y passait, rien ne me résistait, j’étais même invité pour des compétitions à l’étranger, moi, le petit aveugle japonais.
Puis un jour, on entendit parler d’une nouvelle chirurgie aux Etats-Unis, une qui serait sois disant capable de me rendre la vue. Ni une ni deux, mes parents faisaient nos bagages et on partait direction le continent américain dans l’espoir de me rendre la lumière visible. Mais tous nos espoirs s’évanouirent lorsqu’il n’y eut pas d’effet concluant. Malgré l’opération, j’étais toujours privé de ma vue. Un peu déprimé, il faut bien l’avouer, je demandais à mes parents pour ne pas rentrer au pays. Je voulais tenter ma chance sur ce côté-ci de la planète, découvrir et apprendre de nouvelles choses. Bien que réticents, mes parents acceptèrent à une seule condition, qu’ils aient le droit de me rendre visite de temps en temps. Ca m’avait fait rire qu’ils m’en demandent la permission, et j’avais bien entendu accepté.
Je m’installais donc à Sweet City, dans un petit appart sympa. Bon j’avais les moyens de me payer plus avec ma notoriété, mais une grande maison quand on est aveugle, quel intérêt ? Mes parents avaient aussi voulu que j’aie un chien d’aveugle, ce à quoi j’avais répondu que j’étais peut-être aveugle, mais pas handicapé pour autant. Et puis, il aurait pas été heureux avec moi le pauvre.
Une fois installé, j’allais m’inscrire au lycée du coin, surprenant la directrice qui, réticente au début, fini par accepté mon inscription.
Et voilà comment j’étais arrivé ici
Enfant, j’étais une véritable pile électrique, je ne tenais jamais en place ce qui épuisait mes parents. Un beau jour, à bout de nerfs, mon père décida de m’inscrire à un cours de Judo en ville, il s’était mis en tête que ça m’aiderait à canaliser toute mon énergie en trop, et il n’avait pas tort. J’ai découverts que j’aimais ça, pire, ça devenait une véritable passion. Quand j’eus dépassé les autres élèves de mon cours, mon sen’sei proposa à mes parents de m’inscrire dans un véritable dojo, selon lui j’avais un grand potentiel dans ce domaine, et j’étais pas le dernier à râler pour y aller. A l’âge de 7 ans, je me qualifiais pour les tournois junior et j’arrivais à monter jusqu’en national, j’étais tellement fière et mes parents l’étaient aussi. Seulement voilà, ce jour-là, lors des finales, ma vie bascula et ce, pour toujours.
Le gamin contre qui j’allais me battre avait un grand frère, une sorte de voyou, racaille, bref un type pas fréquentable qui s’était mis en tête de faire gagner son frangin et ce, peu importe les moyens. Alors que j’étais seul dans le vestiaire, le gars me tomba dessus et me roua de coups. Bien entendu, je m’étais défendu comme je le pouvais, mais je ne faisais clairement pas le poids. Il m’attrapa par les cheveux et me fracassa la tête sur le sol froid, avant de partir. J’étais toujours étendu sur le sol, sonné, et je ne comprenais pas pourquoi ma vue se brouillait petit à petit. Sans un regard en arrière, je vis sa silhouette floue s’éloigner et disparaitre de mon champ de vision. Je voyais de moins en moins bien, plus le temps passait et plus les formes devenaient floues, vagues. Quand enfin j’entendis des voix familières non loin de moi, j’étais plongé dans le noir, paniqué, meurtri, blessé et brisé.
Entre ce moment et celui où je me réveillais à l’hôpital, je n’ai aucun souvenir. Je ne sais pas si j’étais conscient ou non, le trou noir. Mais quand je me réveillais sur ce lit d’hôpital logiquement blanc, je ne voyais rien, le noir complet. Mon premier reflex fut de chercher si je ne portais pas un bandeau et, malheureusement non, je n’en portais pas. Le second fut de me frotter vigoureusement les yeux jusqu’à avoir mal, mais toujours rien. Pris de panique, je me levais du lit, mais n’y voyant rien, je m’emmêlais dans les fils et câbles qui me reliaient à divers appareils et perfusion, en en arrachant certains au passage, et je tombais lourdement sur le sol. Alerté par les bruits, j’entendis des pas précipités venir dans ma direction et la voix de mes parents qui tentaient de me calmer, mais j’étais terrifié.
Quand je fus calmé et recouché, le médecin vint expliquer la situation à mes parents. J’étais trop jeune pour comprendre, mais j’appris par la suite que j’avais perdu la vue suite à un traumatisme crânien.
Au début, j’eus beaucoup de mal à m’en sortir. Être plongé dans le noir permanent, c’était la chose la plus horrible qui pouvait m’arriver. Je dus apprendre le braille, mais ça non plus j’aimais pas. Ce que je voulais, c’était sortir, reprendre la compétition, mais ma mère refusait de me laisser sortir.
Je devenais fou, coincé entre ces quatre murs qu’étaient ma maison, et finalement, ce fût mon père qui m’aida en convainquant ma mère que je pouvais y arriver.
Je repris l’entrainement, difficilement, mais j’y arrivais petit à petit. Je devais oublier tout ce que j’avais appris jusqu’à maintenant, je devais ouvrir tous mes autres, ressentir les déplacements d’air, entendre le moindre mouvement de mon adversaire. Inutile de dire que j’étais loin d’y arriver du premier coup, au contraire, je mis même des années à y arriver. Mais une fois que ce fut fait, je me sentais à nouveau libre, vivant.
J’avais 10 ans quand je repris la compétition, mais je refusais de concourir avec d’autres handicapés, je voulais leur montrer à tous que rien ne m’avait abattu et qu’avec ou sans vue, j’étais resté le meilleur. Les régionaux, nationaux, tout y passait, rien ne me résistait, j’étais même invité pour des compétitions à l’étranger, moi, le petit aveugle japonais.
Puis un jour, on entendit parler d’une nouvelle chirurgie aux Etats-Unis, une qui serait sois disant capable de me rendre la vue. Ni une ni deux, mes parents faisaient nos bagages et on partait direction le continent américain dans l’espoir de me rendre la lumière visible. Mais tous nos espoirs s’évanouirent lorsqu’il n’y eut pas d’effet concluant. Malgré l’opération, j’étais toujours privé de ma vue. Un peu déprimé, il faut bien l’avouer, je demandais à mes parents pour ne pas rentrer au pays. Je voulais tenter ma chance sur ce côté-ci de la planète, découvrir et apprendre de nouvelles choses. Bien que réticents, mes parents acceptèrent à une seule condition, qu’ils aient le droit de me rendre visite de temps en temps. Ca m’avait fait rire qu’ils m’en demandent la permission, et j’avais bien entendu accepté.
Je m’installais donc à Sweet City, dans un petit appart sympa. Bon j’avais les moyens de me payer plus avec ma notoriété, mais une grande maison quand on est aveugle, quel intérêt ? Mes parents avaient aussi voulu que j’aie un chien d’aveugle, ce à quoi j’avais répondu que j’étais peut-être aveugle, mais pas handicapé pour autant. Et puis, il aurait pas été heureux avec moi le pauvre.
Une fois installé, j’allais m’inscrire au lycée du coin, surprenant la directrice qui, réticente au début, fini par accepté mon inscription.
Et voilà comment j’étais arrivé ici
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