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Shiya's Stories

Shiya's Stories

Fiches personnelles de perso rp

20 Juin 2014

Riley Moore - Sweet Amoris

RILEY
Quand la timidité se guérit par l'art
 
TELL ME ABOUT YOU...
✘ Nom:
Moore
✘ Prénom:
Riley
✘ Sexe :
Masculin
✘ Age :
17 ans
✘ Profession :
Etudiant
✘ Nationalité :
Américano-japonais
✘ Passion(s) ?
Les arts, particulièrement le dessin Je sais aussi me servir d'une guitare
✘ Description physique:
Pour commencer, je vais vous demander de ne pas vous fier aux apparences. J’ai un visage androgyne, à la limite peut-être du féminin, mais je suis bel et bien un homme et ce, depuis ma naissance je vous rassure. J’ai les cheveux bruns, mi-long, mais j’y ai rajouté des reflets rouges, parce que, et ne riez pas, j’aime le rouge. Mes yeux sont rouges également, mais je ne vous dirai jamais si je souffre d’albinisme oculaire ou si je porte des lentilles, c’est… mon petit secret à moi. Pour connaitre la réponse à cette question, il faut me voir au réveil ou au couché, mais je n’ai jamais invité quelqu’un à passer la nuit chez moi, je suis trop timide pour ça.
Mon style vestimentaire est assez inspiré du style Visual Key japonais, j’aime beaucoup ce style et je l’ai adapté à ma sauce en y rajoutant un peu, beaucoup, de rouge. Je suis pas très grand, 1m79, et pas spécialement gros, je suis ce qu’on peut appeler svelte, ce qui fait que ce style me va aussi bien qu’aux japonais. Comme accessoires, je porte des gants rouges et autour du coup, deux sangles, une rouge et une noire.

✘ Personnalité:
Mon caractère hein… Ce que vous pouvez être curieux. Si je devais me résumer en un mot, ce serait « gentil ». Mais attention, pas la bonne pomme qui dit oui à tout et qui se fait avoir comme une andouille. J’ai aussi mes humeurs comme tout le monde. Je suis souvent dans la lune, dans mon monde à moi et ça c’est surtout quand je me perds dans mes œuvres, le monde pourrait s’effondrer que je ne m’en rendrais pas compte. Il faut dire que j’ai un sérieux problème, je suis timide. Oh pas tout le temps, certain me traitent même de lunatique à cause de mes changements d’attitudes. Il faut dire que je suis le spécialiste pour passer d’un grand sourire à la gêne la plus totale avec les joues rouges écarlates. J’y peux rien, c’est comme ça… Le pire, c’est si quelqu’un me plait, je deviens presque incapable d’aligner deux phrases, mais c’est là que l’art m’aide. Je que je peux pas dire, je peux le dessiner, le mettre en couleur sur papier blanc.
Voilà, tout ça, c’est moi.
 
If they find your body at all...
 
Mon histoire hein… J’aime pas en parler, j’aimerais éviter le sujet si vous voulez bien. Hein quoi ? Je suis obligé ? Mais je… Bon d’accord…

Je suis né il y a de ça 18 ans à Nagoya, au japon, d’une mère américaine et d’un père japonais, et j’ai passé les première années de ma vie là-bas. Oh j’y étais bien, les gens, les traditions, tout m’allait, tout me plaisait. Mais un jour, comme dans tous les couples, une dispute éclate. Oh ce n’est pas grave, on se dit que ça passera, que tout rependra comme avant, mais on ne se doute pas un seul instant que ce n’est que le début des ennuis. Les disputes se faisaient de plus en plus souvent, de plus en plus violentes. Un jour, mes parents en vinrent aux mains, j’étais assez grand pour comprendre que c’était mal, mais pas assez pour en comprendre les raisons. Pourquoi mes parents se tapaient-ils dessus ? Pourquoi est-ce que ça hurlait ? Après un dernier coup porté à la tête, ma mère tomba sur le sol, elle ne bougeait plus et mon père restait là à la regarder. Je me précipitais vers ma mère et tentais de la réveiller, mais rien, elle n’ouvrait pas les yeux. Ensuite, la douleur. J’avais la joue rouge, en feu, douloureuse, mon père venait de me gifler et je le regardais avec incompréhension. Qu’avais-je fait de mal pour mériter ça ? M’occuper de ma mère était si mal que ça ? Je restais un long moment aux côtés de ma mère, la main sur posée sur ma joue et les larmes coulant lentement sans que je puisse les arrêter. Comment notre vie avait-elle pu basculer à ce point ? Le temps passe, les secondes, les minutes, les heures même, je ne sais pas depuis combien de temps je suis auprès de ma mère, mon père lui, a quitté ma vue, je n’ai aucune idée d’où il a bien pu aller et malgré tout ce qu’il vient de se passer, je suis inquiet pour lui.

Plus tard, j’entends du bruit, des grands bruits sur la porte d’entrée jusqu’à l’entendre se fracasser. Je vois entrer des gens, ils me prennent ma mère pour la mettre sur un brancard. Je proteste, je ne veux pas qu’on me prenne ma mère, mais ils m’emportent aussi.
Je ne sais pas où on va, je ne sais pas ce qu’il se passe et je m’en fiche, je ne quitte pas les hommes en blanc qui s’occupent de ma mère. Au bout d’un moment, la camionnette s’arrête définitivement, les portes arrière s’ouvrent et on me fait descendre avant de faire la même chose avec ma mère. Ils la conduisent loin de moi, je veux pas, je proteste, je me débats, « calme-toi petite » qu’on me dit, mais je hurle que je ne suis pas une fille, que je veux rester avec ma mère, mais rien n’y fait et je me retrouve seul dans une pièce trop décorée et remplie de jouets en tout genre. Ils pensent que ça va me faire oublier où est ma mère ? Je reste assis sur ma chaise à fixer la porte, j’attends le moment où on viendra me chercher pour rejoindre ma mère, mais ce moment met du temps à arriver. Non loin de moi, une table. Sur cette table, je peux y voir des pots de crayons. Je me lève finalement de ma chaise et j’approche la table, il y a des feuilles dont beaucoup ont déjà été griffonnées par d’autres enfants, et je m’installe à la table pour commencer à dessin, je le donnerai à maman quand elle sera réveillée, ça la fera sourire.
Epuisé, je m’endors sur la table. Les gens de l’hôpital sont pas venus me chercher pour que je retrouve ma mère. Quand je me réveille, je vois un plafond blanc. Je me redresse, et je me rends compte que je suis dans un lit avec des draps tout aussi blancs. Je m’étire, et une voix familière résonne à mes oreilles. Je tourne la tête avec une telle rapidité que mon cou craque et là, ma mère. Elle est là, près de moi, elle est réveillée et me sourit. Je sens les larmes couler et je me précipite vers elle, ma maman va bien, je suis heureux. Elle me caresse la tête en murmurant des mots réconfortants « shht mon grand, tout va bien », elle me redresse la tête et me sourit « Sourit mon chéri, je n’aime pas te voir triste, ça me fait de la peine », alors je souris, je veux que ma mère soit heureuse alors je souris comme si c’est tout ce qui me restait à faire.

Les années passèrent et je grandissais, ou du moins un petit peu, toujours avec le sourire aux lèvres pour faire plaisir à ma mère. Après cette fameuse nuit, elle était devenue sujette aux maux de tête et je ne me doutais pas une seule seconde de ce qui allait suivre.

Nous avions quitté le Japon et coupé les ponts avec la famille de mon père. Pour tirer un trait sur le passé, ma mère nous avait fait revenir en Amérique et avait fait changer mon nom de famille afin que je porte le sien, comme si mon père n’était plus qu’un vieux souvenir perdu. J’allais à l’école aussi, mais j’avais du mal à m’adapter. Tout était tellement différent, si… compliqué, sans parler des autres enfants qui n’arrêtaient pas de se moquer de moi en me traitant de fille. Ca me faisait mal à l’époque, je ne savais même pas pourquoi, mais j’aimais pas ça et j’avais toujours envie de pleurer. Mais dans ces cas-là, la voix de ma mère résonnait à mes oreilles en me disant qu’il fallait sourire. Alors je les laissais se moquer, en guise de réponse je souriais et bien vite, ils se lassèrent de mon manque de réaction.
Un soir, après que ma mère soit venue me chercher à l’école, on rentra chez nous. Vus vous dites certainement « oh mais que voilà une histoire passionnante », mais je vous arrête, la suite arrive. Alors que ma mère préparait le repas, je fouillais mon sac à la recherche du dernier dessin que je lui avais fait. Elle disait les aimer, et tous les jours je m’arrangeais pour lui en faire un nouveau en y mettant tout mon cœur. Mais quand j’arrivai à la cuisine, ce fut pour trouver ma mère au sol, inerte. Je lâchais mon dessin et courrais vers elle, tentant par tous les moyens de lui faire ouvrir les yeux, mais rien n’y faisait. Je ne savais pas quoi faire, j’étais perdu, puis je me souvins de ce que faisait ma mère quand elle se sentait mal. Complètement déconnecté de la réalité, je dis à ma mère de rester là, que j’allais vite revenir, et j’allais prendre son téléphone pour chercher le numéro du médecin et le supplier de venir au plus vite à la maison parce que maman avait besoin de lui.
Quand il arriva, il était accompagné d’ambulanciers qui la chargèrent une nouvelle fois sur un brancard. Mais à la différence de la première fois, tous était lent et ils mirent un drap blanc sur le visage de ma mère. Je leur criais de pas le faire, que ça allait la gêner pour respirer, mais ils ne le retirèrent pas. Je voulu suivre ma mère, mais on m’en empêcha, je ne comprenais pas pourquoi, c’était ma maman à moi, je n’avais qu’elle et elle n’avait que moi, mais mon médecin me garda près de lui. J’appris plus tard que maman était morte d’une rupture d’anévrisme, et qu’elle avait eu beaucoup de chance de tenir si longtemps vu son état.
Quelques jours plus tard, ce fut son enterrement. Comme je n’avais plus de famille, c’était notre médecin qui c’était occupé de moi durant ces quelques jours mais ça n’allait pas pouvoir durer. Alors que j’étais face à la pierre tombale de ma mère, une main se referma sur mon épaule. Surpris, je me retournais d’un bond pour me retrouver face à l’homme que je ne pensais pas revoir un jour : mon père. Il était venu ici, pourquoi ? Ca lui faisait quelque chose de savoir que ma mère était morte ? Son visage n’exprimait rien, il était fermé.

Avec son retour, c’est tout naturellement que ma garde lui fut confiée. Si seulement j’avais su.

Au début, ça se passait pas trop mal, il était gentil comme l’homme que j’avais connu autrefois, mais bien vite son attitude changea. L’alcool aidant, il devenait agressif, violent même, et comme il n’y avait que moi à la maison… Mais je continuais de me forcer à sourire, sauf qu’à lui, ça lui faisait rien. Mon calvaire dura des années, je n’avais pas le droit aux cours d’EPS ou de natation, on aurait pu voir les marques qu’il laissait sur mon corps, et il s’arrangeait toujours pour épargner mon visage ou pour faire passer ça pour une maladresse de ma part « oh ne vous en fait pas, il a juste glissé dans l’escalier de la maison, mais il est solide, il vite se remettre ». Aujourd’hui encore, je me demande comment personne n’a rien remarqué, ou bien si ils l’ont vu, ils ne m’ont jamais aidé.
Le jours de mes 16 ans, ivre, mon père m’attaqua avec une bouteille de vodka vide qu’il venait de casser sur la table. Il marmonnait des choses sans queue ni tête, comme quoi je ressemblais à ma pétasse de mère, que de toute façon je pouvais pas être son fils, que je lui ressemblais même pas et que ma mère avait dû écarter les cuisses ailleurs. Pour la première fois, j’avais peur, vraiment peur. Il m’attrapa par le bras et me balança contre un mur. A l’aide du tesson de bouteille, il m’entailla profondément le dos dont, les marques sont toujours visibles actuellement. Mais il prononça les paroles de trop, déclarant qu’il regrettait que ce soit la maladie qui ai eu ma mère et non lui il y a des années. C’en était trop pour moi, je ne pouvais pas le laisser l’insulter comme ça, cette femme qui avait tout sacrifié pour moi. J’attrapais difficilement un couteau de cuisine sur le plan de travail et le lui plantais dans la cuisse avant de prendre la fuite. Je ne pouvais pas rester ici, pas avec ce monstre. Je sortais de la cuisine et bloquais la porte avait tout ce qui me tombait sous la main, il fallait que je puisse gagner du temps et la douleur de mon dos ne m’aidait pas vraiment.
J’embarquais ma guitare et y fourrais tous l’argent que je pouvais trouver à la maison ainsi que la photo de moi enfant avec ma mère, que j’avais caché précieusement. Une fois prêts, je parti en courant et sautais dans le premier train venu, peu importe où j’allais tant que c’était loin de lui. Blessé et épuisé, je sombrais dans le noir le plus total sur ma banquette.

Quand j’ouvris les yeux, le blanc de la pièce m’aveugla. Puis je me redressais d’un bond, où étais-je ? Après meilleure analyse de mon environnement, j’étais à l’hôpital. Je me levais, je ne pouvais pas rester ici, et si mon père arrivait ? Je quittais rapidement ma chambre et embarquais ma guitare au passage avant de fuir de l’hôpital. Une fois dehors, je ne reconnus pas la ville. Où est-ce que j’avais pu atterrir ? En me baladant, je tombais sur une pancarte « Bienvenue à Sweet City », c’était donc là que j’étais… Jamais mon père ne viendrait ici, j’allais pouvoir me faire une vie rien qu’à moi ici et maman avait laissé assez d’argent pour que je puisse vivre un bon moment seul.
Alors que je me baladais en ville, je tombais par hasard sur le lycée du coin. Avais-je envie de reprendre les cours ? j’entrais dans l’enceinte du bâtiment et allais regarder le programme des cours quand mon regard fut attiré par « cours d’art prochainement disponible ». Très bien, je reprendrai les cours pour continuer les dessins que ma mère aimait tant.

Publié par Shiya à 21:16pm
Avec les catégories : #Fiches , #Sweet Amoris

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