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Shiya's Stories

Shiya's Stories

Fiches personnelles de perso rp

20 Août 2014

Seth S. Cain - Sweet Amoris

SETH
Tu cherches les emmerdes? Tu m'as trouvé
 
TELL ME ABOUT YOU...
✘ Nom:
Cain
✘ Prénom:
Seth S.
✘ Sexe :
Masculin
✘ Age :
19 ans
✘ Profession :
Etudiant
✘ Nationalité :
Américain
✘ Passion(s) ?
s'attirer des emmerdes.
✘ Description physique:
J’suis un mec pas mal avec un bon poids, une bonne taille d’à peu près 1m85 voire même plus, j’suis musclé mais pas d’trop, j’dois rester attirant et pas un gros tas d’muscles immonde. Quoi j’ai pas l’nombre de lignes ? Bon ok j’remets ça. J’suis grand, j’ai la peau pâle et non je crame pas au soleil, je bronze même très bien. J’ai les yeux verts et surtout : j’suis roux et ouais j’ai pas d’âme, comme ça question se pose pas.
J’suis punk, aussi bien physiquement que mentalement, j’suis percé de partout, tatoué presque autant. J’aime le noir, le rouge, les frocs trop larges, mes bonnes vieilles rangers qui tiennent par l’opération du saint esprit, les ceintures avec boucle en métal en guise de fermeture, les chaines, bref la totale.
Comme j’ai causé piercings, j’vais vous faire l’honneur d’les énoncer et p’t’être même mes tattoos si j’suis d’humeur. J’ai, c’qu’on appelle généralement des « snake-bites ». Pour vous bande d’inculte, c’simplement avoir un piercing labret décalé droit et l’même à gauche. J’en ai un à l’arcade gauche qu’on voit rarement à cause de mes tifs et des écarteurs de 4cm de diamètre à chaque oreille. Niveau tattoo, j’ai un aigle slave sur la gorge fait pour emmerder mes vieux, des roses sur l’bras droit pour ma sœur morte et les autres vous r’gardent pas.

✘ Personnalité:
J’suis un mec qu’il faut pas chercher, j’démarre au quart de tour et avec c’que j’ai déjà pris dans la gueule, plus personne m’fait peur. J’ai une caractère de merde, j’réponds aux adultes, que j’emmerde royalement au passage, j’suis arrogant, imbu de moi-même parce qui s’occupera d’moi si j’le fais pas moi-même hein ? J’suis débrouillard, j’ai b’soin de personne pour vivre et survivre. Je couche et découche avec qui et où je veux, tant que c’est humain et baisable, je prends et le mec qui voudra se faire mon cul est pas encore né.
J’ai le chic pour chercher et créer les emmerdes et j’me sers de mes poings pour tout résoudre, j’ai un couturier pour humain à la maison alors les coupures et autres blessures, rien à foutre. J’suis têtu comme une mule, j’dois toujours avoir le dernier mot à tout, ou le dernier poing.

En bref, j’suis un mec super non ?
 
If they find your body at all...
 
J’suis un Amerloc pure souche, ‘fin de c’que ces souches peuvent être pures, donc de pas grand-chose. J’suis né ici, j’ai grandi ici et j’pense même y crever un jour si j’trouve pas mieux ailleurs. J’vais vous passer les détails de « j’suis né à…. » « mes parents sont… et … » on s’en tape, moi le premier. Mais j’vais quand même vous raconter quelques trucs, j’suis bien trop gentil j’sais, ça m’perdra. J’suis né et j’ai vécu dans l’bronx, ouais ouais c’coin là avec les voitures qui crament le jour, la nuit, bref toujours. A L’époque, j’étais déjà pas mal jeté, mais j’avais ma frangine pour me tempérer un peu. Ouais « j’avais » parce que depuis elle a passé l’arme à gauche et j’dois bien avouer qu’elle me manque un peu… Mais ça j’le dirai jamais.

J’ai grandi dans c’bordel, au sens propre comme au figuré parce que chez nous, ça faisait maison d’passe mais j’vais pas rentrer dans les détails, ça m’fout la gerbe. Du coup avec ma frangine qu’avait 8 piges de plus que moi, on passait tout notre temps à trainer dans les rues. Cette grande conne, ouais c’est affectueux, avait une grande gueule pas possible, elle avait peur de rien ni personne et c’est elle m’a élevé du coup j’ai suivi son exemple mais j’ai dégénéré entre temps. Aujourd’hui quand j’repense à tout ça, ça m’fout un putain d’sourire nostalgique sur la tronche, mais on a pas vécu dans l’monde des bisounours, on se serait fait bouffer sinon. Nos vieux, boulot, pas boulot, ils étaient là que pour gueuler, frapper, picoler, bref les joies d’ce genre de famille si on peut appeler ça une famille. C’est Sasha, ma frangine, qui se démerdait pour nous trouver de quoi bouffer la journée, puis l’soir on rentrait se pieuter et le lendemain aux premières heures, on refoutait l’camp. Entre temps, y avait l’école, puis le boulot pour elle parce que ouais, l’argent ça tombe pas des arbres, puis on grandit et on s’rend compte qu’on voit de moins en moins sa frangine qui bosse de plus en plus pour payer l’toit qu’on a sur la tête et pour assurer l’suivit d’ses cours à la fac. Pour l’aider, j’avais voulu lâcher l’école… La droite qu’elle m’avait foutu, j’vous raconte pas !

Puis l’temps passe, on s’croisait de temps en temps et j’la trouvais bizarre, un sourire con sur le visage. Et voilà pas qu’un jour, elle rentre avec un grand con gris. Ouais ouais, le mec était gris d’la tête aux pieds et ça part pas au lavage en plus. Quand elle a annoncé que c’était son mec, je l’ai tout d’suite détesté. Sasha, c’était ma frangine à moi, à la limite même presque une mère, mais j’comptais pas la partager avec l’autre cendré là. Du coup j’ai commencé à vraiment déconné : j’rentrais plus l’soir, j’me suis mis à boire, à fumer, j’me suis même fait tatouer un aigle slave sur l’cou pour tous les emmerder vus que les armerlocs ça aime pas les ruskovs, mais même là elle a pas réagi… Pire, l’autre à dit qu’ça m’allait pas trop mal… Pourquoi l’cou ? Parce que j’porte jamais d’écharpe du coup il est visible h24 tien. Mais ça, ça a pas raté pour mes vieux par contre, et mon père m’la bien fait sentir avant d’me jeter à la rue plus mort que vif. Et là encore, c’Et là encore, c’est Sasha qui me récupéra et qui m’emmena chez son mec pour me remettre les morceaux ensemble.

J’ai mis un moment à m’en remettre, faut dire que l’vieux y avait pas été par quatre chemin pour me frapper, tout c’qui lui tombait sous la main avait été bon. Quand j’ai ouvert les yeux, j’savais pas où j’étais ni c’qui m’était arrivé, et en m’levant pour foutre le camp, j’avais fait sauter quelques points, c’est comme ça qu’ils m’ont retrouvés dans l’appart du gris, en suivant les traces de sang sur le sol. Si j’avais pas été dans cet état, j’suis certain qu’elle m’aurait remis un droite dans la tronche, mais à la place c’est lui qui m’chopa façon sac de patate pour me recoucher, autant dire que j’tirais la gueule d’être traité comme un gosse.
Quand j’fus sur pieds, ma frangine me fit rester chez son mec, l’genre de proposition qu’on peut pas vraiment refuser si on tient à la vie… Puis elle me refoutu en cours aussi, en ignorant mes protestations. J’étais donc bloqué chez ce gars que j’pouvais pas sentir, et ça n’avait rien à voir avec sa couleur de peau, gris, blanc, noir, jaune, il aurait pu être violet que ça n’aurait rien changé, y m’piquait ma sœur et donc j’avais décidé que j’l’aimais pas. Lui d’son côté, j’pense que soit il s’en tapait, soit ça l’faisait bien marrer, mais y d’vait avoir une patience à toute épreuve pour m’supporter, c’moi qui vous l’dit ça.

Sasha, elle avait des fucking rêves plein la tête. Elle voulait partir de c’coin pourri, aller dans une ville calme et tranquille, avoir une famille, une maison, des gosses et même épouser son gris. Quand j’l’entendais comme ça, j’tirais une tête de six pieds d’long, elle allait m’laisser derrière elle et ça m’plaisait pas. Jusqu’au jour où elle m’annonça que j’ferai partie du voyage, qu’il était hors de question que j’reste seul ici. J’savais même pas si son gars était au courant d’ses projets, mais rien qu’l’idée d’pouvoir me mettre entre les deux ça m’foutait un sourire diabolique sur la face. Puis un jour tout s’effondra.

C’genre de coup de téléphone qu’on aimerait pas recevoir pour vous dire qu’un d’vos parents est décédé, bah je l’ai eu et d’la part du gris en plus. Quand l’téléphone a sonné, comme j’étais l’seul à l’appart et que j’séchais mes cours de l’aprèm, j’ai sauté sur l’téléphone et j’ai décroché. J’ai commencé par lui gueuler dessus parce que j’trouvais pas la blague marrante, puis quand l’information est montée au cerveau, j’me suis effondré. Sur le sol en tenant toujours le combiné en main.
Cette bouffonne, crétine, abrutie… Cette putain de conne était morte en voulant sauver un mioche qui allait se faire écraser par une bagnole !!!! Je la hais, j’peux pas lui pardonner d’nous avoir laissé, de m’avoir laissé moi, pour sauver un crétin de gosse à la con que personne aurait regretté ! Et vous voulez savoir c’qu’il y a d’plus ironique là d’dans ? C’est Sam’, ouais c’est comme ça qu’il s’appelé le grisé, qu’a été appelé sur place pour récupérer le corps, et maintenant c’était à moi qu’il demandait de passer pour identifier le corps… J’lui ai gueulé qu’il était con et qu’il avait pas besoin d’moi pour ça, mais visiblement si…

J’ai mis un moment à arriver à la morgue, faut dire qu’y m’fallait un bon verre pour faire passer l’info, puis j’ai eu besoin d’la bouteille complète, puis d’une autre bouteille. Quand j’suis arrivé là-bas, j’étais rond, mort bourré, j’marchais plus droit, j’avais les poings en sang parce que j’avais passé ma rage sur le pauvre mur de l’appart qu’avait rien demandé. Quand l’gris vu ma gueule, il eut droit à un beau « fuck » avec mon doigt avant de finalement tirer le drap blanc qui recouvrait ma frangin. Elle était belle, on aurait pu croire qu’elle dormait paisiblement, qu’elle allait même ouvrir les yeux et se lever pour me foutre une droite parce que j’avais séché, mais non, elle était crevée et l’gris avait fait un super travail pour la rendre belle. La voir étendue comme ça, ça m’a fait dessaouler de suite et surtout, ça m’a fait chialer comme ça m’était jamais arrivé. J’m’accrochais au premier truc solide qui m’tomba sous la main et y s’trouva que c’était l’gris, mais y bougea pas et resta silencieux l’temps que j’me calme.
J’venais de perdre ma sœur et la seule femme qui m’avait élevé.

Après ça, c’Sam’ qui m’ramena à l’appart, moi j’étais en état d’rien faire là, même l’idée d’lever l’bras pour vider mon verre m’fatiguait, du coup j’suis allé m’coucher. Le lendemain, j’sais pas si l’gris est passé m’voir, mais je m’étais tiré durant la nuit. J’ai mis une semaine à rentrer, j’avais fait tout c’qui fallait pas, boire, fumer, me shooter, baiser avec n’importe qui, homme ou femme c’était bon, j’avais été même me faire percé, tatouer, tout j’vous dis. C’est en ressemblant à une épave que j’rentrais finalement après une semaine sans nouvelle, et j’vous dis pas l’accueil… En fait si j’vais vous l’dire, y m’a accueilli avec une droite dans la face, comme celles que me foutait Sasha, mais à force d’homme, on l’sens passer. C’était la première fois que j’le voyais dans cet état, comme si il s’était inquiété, ça m’aurait fait marrer tien, y d’vait bien être content que j’me barre non ? Sans ma frangine, y avait pas d’raison que j’reste vivre chez lui et j’étais d’ailleurs venu chercher mes affaires. Mais y m’aida à m’relever et m’annonça d’un coup qu’il se barrait, qu’il quittait cette ville de merde et qu’il m’emmenait avec lui. Sur le coup, j’ai éclaté de rire en me foutant de sa gueule, mais y foutu une sacrée douche froide en m’disant que c’était pour respecter le rêve de ma frangine… J’ai dû avoir l’air ahuri quand y m’a sorti ça, j’savais même pas qu’elle lui avait parlé.

Y m’montra les sacs avec mes affaires, ceux avec les siennes et surtout, les cartons avec les affaires de Sasha. Il avait pas su s’en débarrasser et j’me trouvais dans l’même cas, j’pouvais pas imaginer jeter ses affaires… C’était comme la tuer une seconde fois pour moi… Mais j’pouvais pas vivre dans l’ombre de son fantôme non plus… Du coup on décida d’faire le tris, d’garder c’qui comptait vraiment et d’laisser l’reste là, avec les souvenirs. J’avais pas vraiment capté l’sens de sa phrase mais c’est quand j’l’ai vu foutre le feu à l’appart que j’ai compris. On allait vivre où ? Il était devenu con lui… Mais comme un fucking télépathe, y m’annonça qu’il avait eu une semaine pour trouver un nouveau boulot, un nouvel appart et un lycée pour ma gueule. J’allais répliquer que j’comptais pas y foutre les pieds, mais y m’balança à la gueule que ça f’sait aussi partie des souhaits d’ma frangine, qur j’finisse mes études pour faire un job respectable. Je serais les dents et balançais le dernier bidon d’essence dans l’feu avant d’me tirer et en lui lançant un : « bon bouge ton cul, on déménage à Sweet City non ? »

Publié par Shiya à 14:04pm
Avec les catégories : #Fiches , #Sweet Amoris

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